Contribution à la connaissance du message de Kibeho. (Frère Frédéric Rubwejanga, ocso)

Ma contribution s’articule sur trois axes ou questions :

  1. Quelles sont les aspects saillants du message de Kibeho?

  2. Le message a-t-il eu un impact sur la vie chrétienne au Rwanda ?

  3. Comment le message de Kibeho aurait-il marqué ma vie spirituelle ?

Réponse à la première question :

Le message de Kibeho est une invitation pressante à la conversion, à la pénitence. Mgr A.MISAGO l’a bien dit, le 29 juin 2001 à Gikongoro, à l’occasion de la reconnaissance de l’authenticité des Apparitions de Kibeho.

La conversion est pressante parce que les chrétiens (que les voyants représentent ou mieux auxquels elles sont envoyées) ont négligé leurs devoirs, notamment celui de la prière. Ils sont invités à se repentir et à prier assidument pour avoir le secours dont ils ont bien besoin. Ce secours vient Dieu, spécialement du Verbe dont elle se dit Mère (elle se présente à Alphonsine comme « la Mère du Verbe »), mais d’elle-même aussi car elle a souvent montré sa sollicitude envers ces enfants qu’elle invite à lui demander les forces nécessaires pour accomplir ce qui leur est difficile. Ainsi pendant le jeûne que Nathalie accomplissait sur l’ordre de la Vierge Marie, comme la voyante à bout de forces, demandait de lui alléger la souffrance, elle reçut cette réponse : « ne demande pas d’alléger la souffrance, mais plutôt la force de la porter ».

Cette situation qui exige conversion, cause tellement de peine à la Mère du Verbe qu’elle s’est montrée triste, très triste à une des apparitions, à savoir le 15 Août 1982, quand les trois jeunes filles ont vu, l’une après l’autre, des scènes horribles où des têtes tombaient et où le sang coulait à flot. Une des voyantes, Marie Claire MUKANGANGO, n’a pas supporté cette vue ; elle a essayé de se cacher sous le podium au-dessus duquel les apparitions avaient lieu. Mais ce fut en vain, car toute en pleurs, elle continuait à supplier, en criant, de ne plus lui montrer de telles horreurs. Cette séance d’apparitions est une de celles qui ont duré le plus longtemps : environ trois heures. Et les auditeurs eux-mêmes en ont été frappés se demandant ce que cela pouvait signifier.

La Vierge Marie tout en demandant aux voyantes de prier, elle leur apprenait le chapelet des douleurs pour les aider à méditer la passion de son Fils en même temps que la douleur qu’elle-même en a éprouvée. Toujours dans le souci de la prière, elle demanda qu’on construisit sur le site des apparitions une chapelle qui comporterait un lieu qui symboliserait la conversion (Igaruriro) et un autre la rencontre(Ihuriro).

Dans ce genre de dialogue qui a caractérisée cette période d’apparitions, d’une dizaine d’années, la Mère du Verbe a manifestée par cette longue durée d’entretiens très simples, parfois très familiers et même enfantins, une proximité surprenante, mais proprement maternelle.

Réponse à la seconde question :

Ce message a eu un impact réel sur la vie chrétienne du Rwanda.

On peut affirmer grosso modo qu’à l’époque où la Vierge Marie est apparue à Kibeho (les années « 80 »), une certaine baisse de la pratique chrétienne se faisait sentir. L’élan provoqué par le renouveau conciliaire – qui au Rwanda n’eut de vrai impact que dans le domaine liturgique – s’était affaibli, ayant coïncidé avec les bouleversements socio- politiques des années « 60 » (années des indépendances et des affrontements de tout genre en Afrique). Cette baisse se faisait remarquer surtout dans la jeunesse. Un jour où je me trouvais à la paroisse de Kibeho à l’occasion d’une apparition, une dame fit cette observation que je trouvais fort pertinente : « Heureusement, lançait-elle comme un défi aux prêtres que nous étions, heureusement que la Vierge Marie est venue ! Autrement la jeunesse vous échappait !»

Il faut certainement signaler, comme point positif, le rôle que joua en cette période postconciliaire le renouveau charismatique ; mais au moment des apparitions il avait perdu de son dynamisme initial notamment à cause des difficultés de gérer le jumelage protestant – catholique. Le fait des apparitions a apporté à cette jeunesse, déjà mobilisée par le Renouveau charismatique, un regain de ferveur et en a reçu, comme en échange, un moyen d’expression notamment par son répertoire de chants. Le fait des apparitions de Kibeho a eu un impact indéniable sur la vie chrétienne de la jeunesse rwandaise au moment où elle se cherchait péniblement.

Dans le même sens, on doit dire que les apparitions de Kibeho ont imprimé à la chrétienté du Rwanda, dans toutes ses couches, un élan dont elle vit encore aujourd’hui. Cela se voit à bien des signes ou facteurs dont je retiens deux qui me semblent particulièrement significatifs.

Le premier facteur, auquel nous avons fait allusion plus haut est celui que j’appellerais une catéchèse simple mais riche et efficace. Il s’agit de ces entretiens entre la Vierge Marie et la voyante, entretiens dont l’assistance ne saisit sans doute directement que la moitié, c’est- à-dire les réparties de la voyante. Mais généralement ce que l’on entendait de la bouche de la voyante, suffisait pour deviner l’essentiel de l’autre partie. Ainsi quelques milliers de chrétiens venus de tous les coins du Rwanda et des pays voisins, parfois de bien plus loin, suivaient avec une attention soutenue durant des heures, au moins trois fois par an sur une période de sept ans, un enseignement bien axé sur la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, principalement sur le kérygme que lui-même lança à son premier auditoire : « Convertissez-vous… !» L’efficacité de cette catéchèse n’est pas seulement due au merveilleux du phénomène des apparitions, comme on pourrait le penser. Dans cette catéchèse le fond doctrinal du message est assorti d’une forme hautement pédagogique qui allie harmonieusement au dialogue des gestes bien parlants comme  « l’arrosage des fleurs » où le symbolisme de l’eau a naturellement joué pleinement son rôle : « l’eau de Kibeho » n’est-t-elle pas un effet direct et spontané de cette pédagogie « céleste » ? Est-ce que cet arrosage de fleurs dont certaines sont dites fanées et ont un besoin urgent d’eau, n’est pas une délicate mais combien efficace invitation à la confession sacramentelle, si spontanément pratiquée à Kibeho dès les premières apparitions et après, notamment à l’occasion des pèlerinages?

Le second facteur est ce que j’appellerais une fraternisation progressive et sans frontières.

Durant ces longues séances d’audition du message et après, sur la voie du retour, un climat de fraternité s’est créé qui ne doit pas être pris comme un engouement passager, car il a eu une suite durable qui a permis l’organisation d’un pèlerinage qui ne semble pas s’essouffler, bien au contraire ! Cet état de choses n’est pas – loin de là ! – le phénomène des zones proches du lieu d’apparition, mais il a eu une extension qui dépasse les frontières nationales et même continentales.

Ainsi donc le phénomène des apparitions de Kibeho ne semble nullement démentir le jugement positif officiel qui l’a déclaré authentique et lui a ainsi permis de se déployer sans quelque réticence. Dans ce sens il n’est pas déplacé de se féliciter de ce que ce jugement officiel et positif ait été porté seulement 20 ans après la première apparition. Ce qui semble être un record de rapidité ; mais qui a surtout l’avantage de soutenir une dévotion légitime qui a traversé assez d’épreuves pour ne pas être taxée fantaisiste.

A propos des épreuves, une question reste posée et nous y avons fait allusion : « Que signifiaient les horreurs du 15 Août 1982 que les trois voyantes ont vues successivement et ont supplié de ne plus voir » ?

La question pourrait paraître de peu d’importance. Le message essentiel étant clair et suffisamment riche pour mobiliser toutes nos énergies, on pourrait trouver la question superflue. Mais le contexte social dans lequel notre message est vécu, au Rwanda spécialement, mais aussi dans les pays voisins, nous invite à ne pas négliger ce qui pourrait être une délicate prévence de la part de notre Mère. Tout bien considéré, l’impact des apparitions de Kibeho sur la vie chrétienne au Rwanda passerait paradoxalement par les horreurs du génocide ! En rigueur de termes et à ma connaissance, on ne peut trouver dans le message de Kibeho un avertissement explicite concernant les massacres qui ont eu lieu à peu près douze ans après l’annonce de ce message. Mais lors que le génocide éclata et se déploya dans toute son horreur, il est plus que probable que les personnes qui ont suivi de près les apparitions de Kibeho, particulièrement la longue séance du 15 Août 1982, ont mis le lien entre les deux faits. Pour ma part, je n’ai pu m’empêcher de mettre ce lien malgré la rigueur que je me devais de tenir d’office dans ce genre de jugement, en tant que membre de la commission théologique chargée de l’examen du phénomène des apparitions de Kibeho. Et je n’ai pas été seul à mettre ce lien. A l’occasion d’une de mes premières sorties, après les horreurs du génocide, j’ai pu rencontrer un des membres de la commission médicale chargé du même examen et spontanément nous nous sommes dit que la Vierge Marie nous avait prévenus ! Il est vrai que notre travail d’examen nous permettait de saisir plus facilement ce lien, mais il n’empêche qu’il était patent pour l’observateur quelque peu attentif.

Comme nous l’avons rappelé plus haut, la séance du 15 Août 1982 et ces horreurs avait laissés chez les voyantes, comme chez leurs auditeurs, un gros point d’interrogation : « Pourquoi nous montrer ces horreurs ? » On en vint même à penser à des faits similaires qui se passaient à la même période chez nos voisins (événements sanglants de NTEGA-MARANGARA au BURUNDI). Mais on ne s’attardait pas à de telles interprétations ; après tout le message central nous interpellait suffisamment pour ne pas nous embarrasser de ce qui nous semblait périphérique. C’est donc au moment des faits du génocide que le point d’interrogation a été levé : Nous avons été avertis !

Ce constat « Nous avons été avertis », sonne comme un reproche. Nous avons été avertis, et malgré cela nous sommes tombés dans le piège, le mal a été commis, l’inouï a été commis ! Mais en même temps ce constat sonne comme une solution et comporte, de ce fait, de l’apaisement : nous avons du prix aux yeux de notre Mère ! La longue catéchèse qu’elle nous a patiemment servie, les multiples gestes qu’elle a posés, sont la preuve, s’il en fallait, d’un amour maternel inouï. Nous avons le droit de dire que la Vierge Marie aime notre pays, Marie aime le Rwanda !

Et même, on peut se demander si le message n’a absolument pas eu d’effet ; il est vrai que l’horreur a été consommé jusqu’à la lie. Mais, peut-on dire que le message n’a pas trouvé de terrain propice et n’a donc pas eu de fruit ? On ne peut l’affirmer quand on connaît les actes héroïques qui ont été posés pour essayer de sauver ceux qu’on pouvait sauver. On peut dire que ce fut peu, trop peu, infiniment peu, car aucune raison ne justifie le meurtre d’un innocent, pas même d’un seul. Alors ainsi le message de la Mère du Verbe n’aurait servi à rien ? A première vue on serait tenté de le penser, mais à la réflexion, on ne peut l’affirmer. Car, à ce stade de la souffrance, on doit dire, sans l’ombre du cynisme, que même les victimes ont pu mettre le lien entre ce qu’elles souffraient et ce que la Vierge avait fait pour les sauver en nous prodiguant ses enseignements et ses conseils. Le souvenir des longues veillées de prières n’a pas manqué de réconforter ceux qui s’appuyaient sur celle qui a été aux côtés de son divin Fils et Notre Grand Frère Jésus-Christ, lui qui nous a confiés à sa Mère précisément au moment où lui-même souffrait le supplice de la Croix. Elle a donc été proches de tous ses enfants, toujours attentive à leurs besoins jusqu’à qu’elle écarte tout obstacle sur la route qui conduit près de son Fils.

Réponse à la troisième question :

Une question délicate ! Non pas que je craigne de révéler mes sentiments intimes, mais que je n’aimerais pas, en les exprimant inadéquatement, de leur donner une importance et une précision qui ne correspondent pas à la réalité. Vous voudrez donc, s’il vous plaît, ne voir dans ces quelques lignes qu’une façon de vous livrer une première impression devant un phénomène auquel j’assistais pour la première fois de ma vie. Et puis je l’abordais avec un esprit critique par la mission reçue. Je n’étais tout de même pas fermé à la grâce de Dieu !

Deux volets dans ma réponse : Je situe un peu ma petite expérience d’abord ; puis j’essaye d’exprimer ce qui m’a vraiment touché et a apporté un plus à ma vie spirituelle.

1er volet : les faits qui m’ont touché

C’est le 2 Avril 1982 que je me suis rendu au lieu des apparitions pour la première fois. C’était sur l’alerte d’un collègue, professeur de philosophie qui nous disait que cela valait la peine d’être examiné. C’est Nathalie qui était en scène. Armé d’assez d’esprit critique je me plaçais discrètement dans un groupe d’une 20e de personnes jeunes et moins jeunes, laïcs et une ou deux religieuses. Nous étions dans un coin de la cours intérieure de l’école secondaire des filles. Nous écoutions un monologue entrecoupé de silences qui lui donnaient les allures d’un dialogue. Rien de bien spécial ; c’était comme des personnes qui se rappelaient ce qu’elles avaient fait et dit ensemble les jours passés (c’était la 2e apparition de Nathalie après celle du 12 janvier).Ce qui m’a frappé c’est la scène de la bénédiction des chapelets. Les habitués avaient déposé leurs chapelets sur une petite table. Un moment la voyante se tourne vers la table et soulève chapelets après chapelets, les élevant vers le point qu’elle fixait au moment de la conversation, les déposant, puis en prenant d’autres et ainsi de suite. Un moment en prenant un chapelet, il se détache en plusieurs morceaux et Nathalie dialogue de nouveau, puis comme si elle avait appris la raison de cet incident, elle poursuit la présentation des chapelets. Les commentaires parlaient d’un chapelet déposé par amusement pour tester le phénomène. A la fin comme il faisait un peu obscur on aperçut une luciole et on dit que c’était un signe que la personne céleste donnait en guise d’au revoir. Je partais un peu sceptique, mais décidé à poursuivre l’observation. Le 31 mai ce fut le tour de Valentine. Il y avait plus de monde, mais rien de sensationnel. On annonçait d’autres séances les mois suivants et surtout le 15 Août. L’affluence avait été prévue. Au lieu d’attendre l’hôte céleste dans le dortoir des élèves comme d’habitude, on avait construit un petit podium de 1m de hauteur et 5 de diamètre, sur la cours extérieure, à l’entrée Sud de l’école. A l’heure annoncée au cours d’une séance précédente, Alphonsine était à genoux sur le podium bien visible par une foule qui se comptait désormais en milliers. C’est alors que nous assistons à une scène en trois actes presque de même durée où Alphonsine, Marie Claire et Nathalie se succédèrent sur le podium manifestant par des gestes et des paroles qu’elles voyaient des horreurs insupportables et suppliaient leur interlocuteur de leur épargner de les voir. Marie Claire se montra la plus agitée quand elle descendit du podium et se cacha en-dessous criant sa supplication. L’assistance étaient saisie et gardait un silence coupé seulement par les gémissements discrets des personnes plus sensibles. Le tout dura environ trois heures après avoir commencé autour de 18h00.Tout le monde se retira chez-lui fort impressionné et se demandant ce que signifiait cette vision d’horreurs que la Vierge Marie montrait à ses enfants qui disaient voir tomber beaucoup de têtes et couler beaucoup de sang.

J’ai assisté à d’autres séances riches en enseignements, j’ai vu le phénomène d’extase prolongé d’Alphonsine et de Nathalie expliquée par les voyantes elles-mêmes comme un voyage mystique ; enfin, le jeûne complet de Nathalie pendant six jours dont quatre sous le contrôle stricte assuré par la commission médicale.

2e volet : ce que j’en ai retiré.

Comme j’y ai déjà fait allusion mon attitude comme membre de la commission théologique était la rigueur et l’objectivité. Dans nos réunions et dans nos interrogatoires (peu après la séance d’apparitions, un jour ou deux au plus tard nous interrogions la voyante pour confronter ses souvenirs avec l’enregistrement réalisé au moment de l’apparition). Cette rigueur, souvent impitoyable, ne m’a pas empêché de garder dans le cœur certaines paroles et certains faits qui ne me laissaient pas indifférent. Ainsi la parole que Nathalie a entendue lorsque, accablée par le jeûne, elle demanda à la Vierge Marie un peu de soulagement et qu’elle reçut cette réponse : « ne me demande pas d’alléger la souffrance, mais plutôt la force de la porter » ! Elle a été pour moi un des signes de l’authenticité de l’apparition, car il serait fort étonnant qu’une enfant, à peine formée par les rudiments du catéchisme elle conçoive et formule, dans je ne sais quel intérêt, et sous quel influence non authentiquement religieuse, une  aussi profonde sentence spirituelle. Mais en même temps, cette fois pour ma gouverne personnelle ou mon ministère pastoral, je me suis senti fort interpellé et à plusieurs occasions cette sentence m’est venue en aide !

Mais plus globalement et plus profondément, la fréquentation de ce phénomène des apparitions de Kibeho, l’ambiance de foi et de fraternité qui se créait au fur et à mesure du temps, les échanges que j’ai pu finalement oser faire, comme en confidence, avec l’un ou l’autre membre de la commission, tout en m’apparaissant comme faisant partie du dessein de salut que nous réalisons en Eglise, cette fréquentation a développé en moi la conviction que je suis de plein pied dans la communauté des Saints, que la Vierge Marie me regarde et se soucie de ma vie avec cette tendresse maternelle qu’elle s’est plu à étaler au grand jour à Kibeho, avec un langage concret, simple comme les mamans savent le faire avec leurs enfants ; la conviction que Jésus qui ne peut être absent d’une telle entreprise qui a réussi à mobiliser ce monde comme autrefois il le faisait dans sa patrie d’incarnation , la Galilée ; la conviction, enfin, qu’il est vraiment et spécialement à l’œuvre chez-nous est que j’ai eu la chance d’en bénéficier et d’y collaborer de près, bien plus, que je reste invité à dire aux autres cette conviction.

Fait à l’Abbaye N.D. de Scourmont, le 19 Novembre 2014

Fr Frédéric Rubwejanga

Note : Mgr. Frédéric Rubwejanga fut évêque de Kibungo au Rwanda de 1992 à 2007, après avoir été longtemps professeur de théologie dogmatique au Grand Séminaire de Nyakibanda.  Après sa démission pour raison d’âge, il demanda à faire une période sabbatique au monastère de Notre-Dame de Scourmont en Belgique À la fin de cette période, il prit la décision, non seulement de vivre dans un monastère, mais de devenir moine. C’est lorsqu’il était professeur au Grand Séminaire qu’il a été nommé président de la commission théologique chargée de l’examen du phénomène des apparitions de Kibeho.

Frère Frédéric a envoyé ce message aux amis de Notre-Dame de Kibeho de la Région Parisienne, lors de la bénédiction solennelle de la statue de Notre-Dame de Kibeho intronisée dans la Paroisse saint Georges de la Villette à Paris. La bénédiction a eu lieu le 29 Novembre 2014, par Mgr Renauld de Dinechin, Evêque Auxiliaire de Paris.

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